Visite chez Robert Varmonchet

Quelques semaines se sont écoulées depuis les événements et l'affrontement face à Yarouss.

J'ai passé tout ce temps à réfléchir et à ruminer. La perte de mon arbalète, objet si cher à mes yeux, ainsi que de nombreuses questions sur Léon, m'ont occupé l'esprit et têtue comme je suis, je ne veux pas en rester là.

Après un temps d'hésitation, j'ai décidé de retourner là-bas. Je ne sais pas quel accueil je vais recevoir. Le "message" de Robert, si un carreau planté dans le sol pouvait en être un, m'échappe totalement, encore aujourd'hui. Cela est-il une menace ? Une façon de dire "ne revenez pas" ? Ou une sorte de défi ? Je n'ai pas touché au carreau en question, je l'ai laissé sur place, dans le doute.

J'arrive devant le château de Robert, sans arme à la main, pour montrer mes intentions pacifiques. J'ai mon équipement habituel (mon sac à dos et tout ce qu'il contient). La seule chose qui change est l'arme que j'ai dans le dos : un arc que m'a donné Lokodo, ainsi qu'un carquois contenant plusieurs flèches.
Je suis parvenue à rattraper le manque de sommeil engendré par mon pistage de plusieurs mois pour retrouver Azhog et j'ai également pu manger un peu plus à ma faim. Je suis donc en meilleure forme que lors de notre rencontre...même si mes vêtements sont toujours en piteux état.

Je m'arrête quelques secondes, levant les yeux vers la bâtisse, en particulier la tour dans laquelle je m'étais retrouvée enfermée. Puis, je baisse les yeux vers la porte d'entrée du château et avance d'un pas lent mais décidé.

Le garde armorié rescapé, de la compagnie mercenaire.
Te reconnaît mais néanmoins

Halte qui vas là ?
Que voulez vous !

[HJ : quel garde ? de quelle compagnie ? j'ai aucune note là-dessus...faut dire que j'ai pas pris beaucoup de notes ce jour-là ]

Aussitôt, je m'arrête et lève les mains dans une attitude calme.

"Holà, mon brave. Mon nom est Gaïleen Swchartz. Mes intentions sont parfaitement pacifiques. Je suis là pour demander un entretien, de préférence privé, avec Robert Varmonchet."

[HJ : en espérant qu'il ne soit pas absent, genre parti en forêt pour ramasser des champignons ]

(les gardes étaient les mercenaires de roberts et tous étaient au service de l'assoumites, maintenant la plupart on choisit de rester au service de robert)
Le gars hèle un collègue assez vite on te fait rentrer avec déférence. Puis tout s'arrette tu poirreaute tu poireaute et là quand tu te demande si tu n'allais pas te barrer

une domestique s'amène l'air un peut gênée.
Tu monte le grand escalier en colimaçon pour arriver dans la chambre du seigneur tu connais bien.
Les affaire de l'assoumite n'y on même pas été enlevée.
Par terre traîne cote de maille encore tachée de sang et vêtement du dessous...

Mais la domestique traverse pour arriver dans le petit cabinet attenant et là tu découvre robert dans son bain, nu ...
Goguenard il t'observe.
La domestique rejoint une autre courtement vêtue (au visage rouge).

Robert
- huile !
la domestique prend une fiole et en repend sur le torse (velu mais aussi musclé)  de robert qui fait exprès de bien s'étendre dans le baquet.

Je suis étonnée de voir que les affaires de l'assoumite (*crachat HJ*) soient encore là. Mon regard s'attarde sur la côte de maille maculée de sang. Robert aurait-il été blessé, récemment ? Ou était-ce le sang d'une autre personne ? Je repousse ses interrogations dans un coin de ma tête. Je ne dois pas m'inquiéter outre mesure pour cet homme que je connais à peine. Je ne dois pas me laisser tromper par sa ressemblance avec son frère. Lors de notre première rencontre, j'ai retrouvé certaines mimiques de Léon mais rien ne prouve que les deux hommes partagent les mêmes principes, les mêmes valeurs. Je me promets alors de rester sur mes gardes...même si je suis consciente que ma venue seule en ces lieux est déjà une preuve que je lui fais confiance, inconsciemment.

Une fois dans la salle de bain de Robert, le voir nu me surprend. Je reste interdite quelques secondes et ne peux m'empêcher de le reluquer un peu. Sa ressemblance avec Léon me perturbe d'autant plus dans cette situation.

Puis, je me reprends et déclare, haussant un sourcil :

"Je crois que je me suis mal faite comprendre. Quand je parlais d'un entretien "privé", je ne pensais pas à ce genre de choses...à moins que ma venue n'ait interrompu un moment intime."

Disant cela, je lance un rapide regard vers la domestique courtement vêtue, un léger sourire amusé sur mes lèvres, puis je reporte mon regard sur Robert.

"Dans ce cas, je comprends mieux qu'on m'est faite attendre. Et je vous présente mes excuses pour le dérangement."

(robert avait participé à la lutte quand azog et les siens avit tenté de s'introduire dans le château, il y avait été blessé très légèrement)

Peut tu stp me tirer un D20 si ce dés est réussi sous mental ET charisme cela peut changer pas mal de chose.
Néanmoins vu que tu réussi forcément mental ( à voir de combien) voici déjà ce qui se passera :

La domestique devient littéralement pivoine et le robert doit littéralement lui serrer sa main pour qu'elle continue de le frotter.
L'autre est désarçonnée par ta réaction.
La ressemblance avec léon est frappante. Seul le visage est bien sur différent ne serait ce qu'avec l'âge. Ces cheveux grisonnant surtout..
Mais son regard. Ah ce regard... La même couleur et cette intensité, à croire qu'il ne cille jamais, a lui seul ce regard est une tragédie grecque.
Son corps de guerrier professionnel est sans aucun défaut. Hormis des cicatrices discètes sans nulle doute soignée magiquement. à une exception une cicatrice noire. Léon en avait une aussi mais à un autre endroit. Son ventre pourrait servir de modèle pour une publicité de parfum tans ses abdominaux sont comme il faut. Ni trop ni trop peu.
(J'attend le jet pour la suite)

Néanmoins il possède la même carrure et les mêmes gestuelle à deux exceptions :
Il est plus sûr dans ces gestes.
Considérablement,nt moins souriant aussi.

Lui te regarde aussi. Et semble attendre quelque-chose.

[Ok, merci pour le rappel]

Une cicatrice noire ? Les seules cicatrices que j'ai déjà vues comme celles-ci, hormis celle de Léon (il l'avait où, d'ailleurs ?), sont celles de mon défunt ami semi-picte qui, grâce (ou à cause ?) d'un soin ork, avait gardé des traces noires de certaines blessures.

Le membre 'Gaïleen Schwartz' a effectué l'action suivante : Lancé de dés

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'D20' :

La cicatrice noire est effectivement après réflexion une marque laissée par un baume Ork.

Sinon le ton péremptoire utilisée par Gaileen et surtout l’aplomb marqué par cette dernière a un effet surprenant chez Robert :
Son sexe se redresse nonchalamment alors qu’il observe Gaileen. Au début il ne s’en était pas aperçu mais bon tu n’as pas su éviter de regarder.
Alors sa réaction est surprenante il rougit comme une pivoine, bien pire que ne l'avait fait sa domestique et tente de dissimuler son érection sous l’eau

Et il ordonne :
— Toi m Mouille !  heu non, je veux de l’eau DE L’EAU BORDEL !!!!


Tu avais déjà observé un tel trouble chez Léon, généralement quand il n’arrivait pas à ses fins, ou lors de bourdes.
Ou quand ta mère le réprimandait et qu’il cherchait vainement des excuses (ce qui était rare)
Mais bon rien n’y fait, son sexe se dresse fièrement et se permet même quelque soubresaut...

Je ne peux me retenir d'avoir un grand sourire, devant son embarras, tout en étant embarrassée également. Je dissimule le mieux possible le sourire en question avec ma main, prétextant une toux soudaine. Cette situation est vraiment étrange...mais aussi très drôle !


"Lors de notre première rencontre, vous disiez ne pas être aussi jeune que vous en aviez l'air, mais je constate que vous avez su garder une certaine vigueur Bon, je...je pense que je vais vous laisser finir votre toilette. Je peux bien attendre encore un peu... "

Je me dirige vers la porte et lâche, par dessus mon épaule, avant de sortir :

"Si cela peut vous aider à retrouver votre calme, sachez que j'aimerais que nous parlions un peu plus de Léon...et de votre famille. Je suis aussi à la recherche d'informations diverses et je me suis dit que peut-être, vous pourriez m'aider...en échange de quelque chose, bien sûr"

[HJ : je constate que, chaque fois que je fais un jet de charisme, ça me retombe toujours dessus de la sorte XD Je vais finir par créer un perso qui joue de ses charmes.]

Peu aprés.
L'air renfrogné il vient dans la salle.

-Gmbll. Aussi têtue que feu ma mère !
Léon n'était qu'un petit con, trop doué pour la guerre et à  la tête pleine de vent !
Il n'y a rien de plus à savoir. Il a tué quelq'un d'important et notre famille en a payé le prix fort.

Je pense que je vais néanmoins vous aider, c'est je pense le plus sur moyen de ne plus avoir dans les pattes !
Alors que voulez vous savoir.
[ Il s'assoit et une douce odeur parfumée (musc et Cologne) se répand dans ta truffe]

Pour ma part, je reste debout. J'ai soudain un sourire un peu triste.

"Je me rends compte que malgré tout le temps que j'ai pu passer à ses côtés, je ne le connais pas tant que ça. Par exemple, il ne m'a jamais parlé de vous. Les seules bribes de son passé, je les ai apprises un soir où il avait beaucoup bu...À croire que la confiance et affection que je lui portais n'étaient pas réciproques."

J'hésite un moment, prenant soin de choisir mes mots. Je ne voulais pas trop en révéler.

"Je cherche des informations sur ma mère, dis-je de but en blanc. En fait, avant sa mort, elle m'a demandé d'accomplir une...certaine mission. À l'époque, je n'ai pas vraiment eu le temps d'y réfléchir car, peu de temps après, je me suis retrouvée sur le champ de bataille...où Léon perdit la vie. À présent, j'ai en tête de mener cette mission à bien, même si je me doute que j'ai perdu beaucoup de temps. Peut-être même est-il déjà trop tard...
Le souci est que je n'ai que peu d'informations. Je sais que, fut un temps, ma mère aurait été en contact avec un noble, un certain Thierry..."

Je fronce les sourcils. Le nom de famille m'échappe. Je fais un vague geste de la main.

"Bref. Le souci est, en bonne fille de la campagne que je suis, je n'y connais pas grand chose en politique. Donc les nobles et tout ce qui y touche, ça m'a toujours passé au dessus de la tête. C'est là que vous intervenez. Vu ce que j'ai pu comprendre, votre famille est noble et son origine remonte à très loin [HJ : je me fis aux infos que Léon m'a donné, voir mon historique]. Je me dis qu'il vous sera facile de me donner des informations sur ce Thierry, pour que je puisse le retrouver ou le contacter. Cela sera un début de piste, pour réaliser mon objectif. Ou alors je pourrais en apprendre un peu plus sur ma mère et son passé. Elle a longtemps été secrète à ce sujet et il y a certains points que j'aimerais éclaircir.

Je vous ai dit que j'étais ici pour obtenir votre aide, mais contre quelque chose. Voici ce que je vous propose en échange : j'ai l'intention de retourner chez moi, d'ici quelques temps, dans l'idée d'obtenir des informations sur ma mère. Aussi, je pourrais en profiter pour mener mon enquête sur Léon et sur l'existence d'une potentielle descendance de son côté. Je vous ai dit que je n'avais pas d'informations à ce sujet mais comme je sais aujourd'hui que je ne le connais pas aussi bien que je le pensais...Il a passé assez de temps là-bas pour croiser pas mal de jolies filles. Ça ne manque pas par chez moi et il était loin d'être dégueulasse.

Je ne peux vous garantir aucun résultat, vous vous en doutez. Mais je me dis que ça mérite de tenter le coup. Comme je sais que c'est un sujet qui vous tient à cœur, je pense que l'échange serait plus ou moins équivalent."

La trufette a écrit:

À croire que la confiance et affection que je lui portais n'étaient pas réciproques.

[Détourne le regard, puis se frotte les yeux] Gmblbl on a jamais été très doué pour ce genre de choses... [Grommellement inintelligible]

Thierry est un prénom plutôt commun en Handrois et il remonte loin jusqu’à Ambrois et au-delà. Mais il est vrai qu’aujourd’hui à cause de ce passé les gens ne s’appellent pas Thierry pour rien. On l’aime où on le déteste !
Bref ils sont pas très nombreux surtout chez les nobles.

À ma connaissance chez les nobles on en connaît qu’un et comme par hasard chez les VorGrey.  Thierry VorGrey frère du duc Dagobert VorGrey. Cet homme a été pendant 10 ans dans le coma avant de se réveiller subitement il y a une vingtaine d’années. Il a alors commencé à voyager et on l’a soupçonné d’Assoumitisme. Il a été aussi obligé de quitter le royaume pour Heimdal où parait-il il aurait engrossé une fille de Juge.

Dans la petite noblesse on doit en trouver une petite dizaine.

Je ne relève pas sa remarque sur les difficultés de communication chez les Varmonchet. Par contre, ma réaction ne se fait pas attendre au mot "Assoumitisme" : petit crachat réglementaire.




Une fois que Robert a fini de prendre la parole, je prends quelques secondes pour réfléchir. J'espère tout de même que les rumeurs à ce sujet sont fausses, je me vois mal chercher un Assoumite pour autre chose que lui foutre un gnon en pleine poire. Et puis, mère, travaillant pour un Assoumite ? Son passé est certes obscure à mes yeux mais quand même !


"VorGrey...Oui, ça doit être ça. Mais..."Comme par hasard chez les VorGrey", vous dites ? C'est une famille avec laquelle vous avez eu des différents ? Qu'a-t-elle de particulier ? Et savez-vous où se trouve précisément ce Thierry ? C'est un homme facile à approcher ?"

[HJ : tu pourrais me rappeler où se situe le château de ce cher Robert ? Histoire de me situer de manière générale]

[ S’emporte ]Les Vorgrey sont tout ce qui reste des salopards qui ont mi à bas le vieux royaume, mon grand-père m'a mainte fois compté leur Histoire. Et Thierry Manteau-gris  Ou Greymantchec dans votre affreux patois était le pire. Avec toute sa clique il est monté sur le trône laissé vacant par une affreuse guerre des temps passé.
Il a pillé les caisses et massacré les nobles ; tandis que lui et ses catins du sud se vautraient dans le stupre ou se torchaient avec les saintes écritures de la lumière.

[ Reprend son souffle ]
Au final le roi d’Heimdal.. Heu du vieux royaume d’Heideul, un saint Elfe, nous a déclaré la guerre et tes ancêtres ont bien faillit avoir notre peau.
Mais les gens des forets sont alors intervenus, les pictes je crois. Et alors les Assoumites du Sud ont débarqué, un gars qui s’appelait l’Archipatate.
Et même le roi de la lointaine Irvin. Ça a été un vrai massacre.  Peut en ont réchappé.

Ton Thierry est à ce que je sais en train manigancer ou de comploter contre son propre frère. Mais bon avec cette famille allez savoir.
Et tu te trouves sur une des rares seigneuries qui refusait son allégeance à ce type. Du moins avant que cet Assoumite de malheur ne me rachète.
[ Crache et bois ! ] Bref tu es pour ainsi dire sur ses terres.

(tu es dans le duché de Laportenwood, dans une ancienne région qui rappelais la Cunondéie Plan : cf N°6 . Heimdal serai juste au nord, la Cunondéie est la porte des marches vers le Sud ou Xuolth)

Je fronce les sourcils.

"Vous...vous avez vendu vos terres ? Pourquoi en êtes-vous arrivé à une telle extrémité ? Par manque de descendance ?"

Je ne peux pas m'empêcher de me sentir désolée pour lui. En tant que fille de fermier, je sais plus ou moins la valeur que des terres peuvent avoir mais surtout l'attachement qu'on peut leur porter. Perdre tout un héritage de famille peut être un vrai déchirement.
De plus, je me demande si ma proposition de l'aider à retrouver une potentielle descendance est encore bien utile.

Du coup, je me tais, ne sachant pas très bien comment poursuivre cet entretien.

[Il fronce les sourcils.]
Je n'avais pas le choix il fallait payer le prix du sang que Léon avait fait coulé.

[Trouvant le silence un peu pesant]
Vous voulez aller chez les Vorgrey ?
étant voisin je peut vous donner un prétexte. Porter un lettre ou un truc du genre.

Après quelques secondes d'hésitation :

"Oui, cela m'intéresse d'y aller, mais je ne le ferai pas tout de suite. J'ai quelques affaires à régler avant. Je dois...retourner chez moi, pour savoir quoi dire exactement à ce Thierry. Et comme je vous l'ai dit, j'aimerais en profiter pour faire un petit tour d'horizon pour voir si, par hasard, il n'y aurait pas un enfant dont Léon pourrait être le père. Ça risque de me prendre un peu de temps. Je repasserai une fois que je serai prête à lui rendre une petite visite.

Avant tout ça, j'aimerais régler quelque chose qui a de l'importance à mes yeux. Il s'agit de...l'arbalète que vous m'avez prise."

Par réflexe, je jette un œil à droite et à gauche, comme si j'espérais la voir dans la pièce.

"Je vous avoue que le carreau planté en terre, je n'ai pas bien saisi le message, s'il y en a un. Mais je vais être honnête avec vous : cette arme, ce n'est pas qu'une arme. Je l'ai reçu des mains d'un compagnon de bataille, un nain du nom de Bofik. Il me l'a remise peu de temps avant de mourir. C'est donc avant tout un souvenir, mais aussi un rappel de ma détermination. J'y tiens énormément et je ne comprends pas pourquoi vous me l'avez prise. J'aimerais la récupérer."

En disant ces mots, je le regarde droit dans les yeux.

[HJ : selon mon historique, l'arbalète appartenait au nain et non à Léon, donc je ne pige vraiment pas pourquoi il l'a prise ]

- L’arbalète est à la Famille (*). D'un autre coté vous ne l'avez pas volé. Disons qu'elle me reviens des que vous n'en avez plus l'utilité ou à votre mort.
[Hésite comme pour dire qqch, puis hausse les épaules]
Z'etes comme lui, toujours la bougeotte. [Grommelle (femme, maison, lignage) ]


(*) Oui c'est bien en contradiction de ton historique.

"A votre famille ? Voilà encore une chose que j'ignorais. J'ai toujours vu le nain l'utiliser, comme s'il s'agissait de la sienne...Je continuerai d'en prendre soin, comme je l'ai toujours fait. Je tâcherai de me procurer une autre arme, en remplacement. Même si je doute d'en retrouver une qui soit d'aussi belle facture..."

Au commentaire sur mon incapacité à rester au même endroit plus de deux jours et à cause de la comparaison avec Léon, j'ai un faible sourire et je me passe la main dans les cheveux pour dissimuler ma gêne :

"Ah, vraiment ? Je tiens ça de ma mère, personnellement. Pas étonnant que Léon ait décidé de bosser pour elle, ils devaient bien s'entendre, tous les deux. D'ailleurs, savez-vous comment ils ont fini par travailler ensemble ? Connaissant ma mère, elle ne l'a pas choisi par hasard, pareil pour Léon, il n'a sans doute pas accepté son offre sur un coup de tête...mais je n'ai pas d'informations sur les circonstances dans lesquelles ils se sont rencontrés. Léon vous en a-t-il parlé, dans ses rares lettres ?"

[Te passe la main dans les cheveux]
Ton œil d'épervier ne peut ignorer la dilatation des pupilles, le regard fixe et le léger rougissement du gars.


- ...
Heu oui, il m'avait parlé d'une femme Vor. Ca doit sûrement être dans sa correspondance.
En fait maintenant je pense que j'aurais du les lire et ne pas en brûler certaines...





(Il peut te conduire aux lettres)

Je me raidis un peu. "Une femme Vor ?". Lors de notre première rencontre, Robert disait que Léon avait parlé d'une femme dans ses lettres et j'avais automatiquement pensé à moi. Mais...et s'il s'agissait en réalité de ma mère ? Robert étant plus vieux qu'il n'en a l'air, il devait en être de même pour Léon. Et si, et si...?

Pour couper court à mes réflexions, je m'incline légèrement et dis, sur un ton solennel :

"Avec votre autorisation, j'aimerais pouvoir jeter un œil aux lettres qui vous restent. J'y trouverai peut-être des informations qui me seront utiles plus tard, pour accomplir mon objectif."

le vénérable MJ a écrit:

Quant à la petite Gaïlen c'est une petite Freyja il ne lui manque que les ailes c'est mignon comme tout.

 

J'essuie une petite larme, en lisant ces lettres. D'une voix basse, émue, je demande : 

"Vous auriez un coin de table à me laisser ? J'ai besoin de prendre quelques notes."

(Faut bien un prétexte, histoire de lire plus attentivement les passages me concernant, sans avoir le beau-frère à côté )

Je t'oublie pas. Juste débordé et je veut faire ca bien.
Disons que tu prend le tas de lettres qui sont toutes mélangée tachées et vermoulue et que de temps en temps tu arrive a en lire une.